C'est avec beaucoup d'émotion que Maripier Morin parle de sa séparation avec Brandon Prust

Publié le 24 novembre 2022 à 18h31
PAR LAURENCE PERRON

C'est lors du balado Chiller chez Boulay animé par Étienne Boulay que Maripier Morin s'est ouverte à propos de son divorce avec le joueur de hockey Brandon Prust.

Ce sont les dénonciations qui pesaient sur elle il y a deux ans qui l'avaient forcé à se retirer complètement de la vie publique. Maripier Morin est aujourd'hui une femme métamorphosée, sobre, en paix avec le passé et nouvellement maman:

« Une des portions que j'ai trouvées le plus dur, en thérapie, c'est un atelier sur la honte, raconte-t-elle à Étienne Boulay. Je devais faire la liste de tout ce dont j'avais honte dans ma vie. Juste l'écrire, ça m'a pris je ne sais pas combien de jours me relever de ça. J'ai TELLEMENT pleuré. J'étais tellement à terre. J'ai pris la feuille, je l'ai pliée, je l'ai lue à mon psychologue, mais je lui dis que je n'étais pas prête. Cette liste-là elle m'attend et je n'ai même pas commencé et ça fait deux ans. »

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Plusieurs éléments qui ont marqué sa vie se retrouvent sur cette liste, comme le fait de ne pas s'être rendue aux Olympiques. Elle a le sentiment d'être un échec auprès de sa famille depuis sa blessure quand elle avait 16 ans. Depuis, elle traîne de lourds sentiments de honte en elle:

« [...] Occupation Double c'est de la honte pour moi. Parce que dans les médias ça avait tellement été énorme. Il y a énormément de honte associée à ça.

Mon divorce, c'est un événement que je traîne. De dire que j'ai échoué cette relation, j'ai échoué ce couple-là. Une relation de dix ans. Je pense que la meilleure façon de définir comment cette relation-là s'est terminée, c'est qu'on n'était pas bon ensemble. Quand les deux sont toxiques. On s'est causé tous les deux du mal, on s'est fait beaucoup de peine, Brandon et moi. Je ne pense pas qu'il y en ait un des deux qui a souffert plus que l'autre.


Mais ça reste que moi j'ai cette peine-là. Quand tu es dix ans avec quelqu'un, la famille de mon ex, c'est drôle, je pense beaucoup à eux ces temps-ci. Mes neveux, mes nièces, pour moi c'était ma famille. Tu te divorces, ils sont en Ontario, moi je ne les vois plus. Ma filleule, Nadine, moi ça me fend le coeur. Je les vois grandir sur les réseaux sociaux. C'est quand même un deuil de laisser un pan de ta vie partir. »

Voici le moment où elle en parle dans le balado d'Étienne Boulay:


Malgré tout, Maripier dit avoir été capable de voir du positif durant cette dure période de sa vie:

« C'est sûr que ce qui est arrivé, dans le contexte dans lequel c'est arrivé et l'ampleur que ça a pris, un moment donné ça devient très gros. Peut-être que j'aurais compris à moins, mais en même temps c'est ça mon chemin.

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Ça a amené tellement de positif à ma vie. Quand je suis rentrée en thérapie, je me souviens, ils m'ont demandé ce que je consommais et là je leur ai dit, arrêtez avec la consommation, moi je veux être heureuse. Je veux arrêter de souffrir pour un jour peut-être réussir à être heureuse. Ça faisait des années que je souffrais. Et quelqu'un qui ne va pas bien, c'est rare qu'il fait du bien autour de lui.

Moi j'étais dans la souffrance accotée, même si sur les réseaux sociaux j'avais l'air donc de bien aller, ma vie amoureuse avait l'air de donc bien aller, alors que ce n'était pas le cas. [...] Ça m'a pété dans la face et là je n'avais plus le choix de regarder mes problèmes un par un. Je me souviens en thérapie, tabarn*k que j'ai pleuré. Ça a tellement été heavy. Je ne suis pas là pour faire pitié. Mais le travail de reconstruction commençait là. Je voulais tellement aller mieux et recommencer à être heureuse que j'étais désespérée. »

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L'animateur a alors abordé un sujet très sensible pour Maripier. Il lui a demandé si elle voulait parler des moments où elle voulait mettre fin à ses jours. La comédienne n'a pas réussi à retenir ses larmes:

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« Quand j'étais enceinte, on est déménagé et il y avait ben de la job à faire. Acheter des meubles, peinturer, les planchers, tout ça. Tout le long que j'ai été active et que j'avais des projets, ça allait. Mais à la fin de ma grossesse, à huit mois, je suis tombée parce qu'il n'y avait plus de projets et ce n'est pas bon pour ma santé mentale de ne rien faire. Et je me suis dit que ce serait mieux que ma fille ne m'ait pas comme mère. Donc je contemplais l'idée...

Je pense que c'est ce qui me touche autant. C'est d'avoir eu cette idée-là et aujourd'hui je l'ai dans les bras et mon dieu, quelle erreur ça aurait été. Mais quand tu es dans la souffrance de même... »

Source : Monde de Stars
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