Alexandre Barrette traverse une dure épreuve dans sa vie personnelle

« En 2023, j'ai perdu un autre ami. Évidemment, un premium.
Un de ceux qui ont tellement marqué tout le monde qu'ils vont vivre encore très longtemps à travers les souvenirs, les anecdotes, les pensées.
Le cancer patientait dans son cerveau depuis plus de 10 ans.
Comme une épée de Damoclès interne.
Je constate que je suis à l'âge où mes coordonnées ont de plus en plus de chances d'être dans le carnet d'adresses de la grande faucheuse.
Pis pas juste la grande faucheuse. Adversaire ultime.
La grande douloureuse de genoux.
La grande bloqueuse de dos.
La grande rendeuse de lendemains de veille plus tough.
La grande éloigneuse de plaisir d'enfants.
La grande effriteuse de gratitude.
La grande faiseuse de prendre pour acquis les choses.
Toutes ces calisse de connes-là.
Je m'efforce/tend à retrouver ma gratitude, curiosité, spontanéité!
Je travaille fort pour retrouver ce scintillement dans l'oeil. Avant de le rendre un jour à tout jamais.
J'aime tellement les rires. C'est dans l'ADN de mon chemin, depuis que je suis en âge de faire un lift à des souvenirs.
Je veux entendre les gens rire avec la même ouïe que les vidéos sur YouTube où un enfant se fait poser un appareil auditif et qui entend pour la première fois.
Je veux apprécier chaque baiser comme si c'était un taco.
Je veux jouer chaque partie de tennis comme si je jouais la finale de Wimbledon.
Je veux apprécier chaque neige qui tombe avec la même excitation de la toute première neige de l'hiver quand je commençais à faire du ski alpin à 7-8 ans.
Je veux apprécier l'amour de ceux qui en ont pour moi.
Et lâcher prise de l'amour que je désire tant, mais qui est inexistant.
Je vous souhaite une année 2024 pleine de curiosités, de découvertes et de rires!
Al »