C'est avec émotion que Jonathan Roy parle de plusieurs moments difficiles de sa vie à La Tour

«  Je trouve que c'est important, en tant qu'humain, de travailler notre petite tête pis qui on est et les valeurs qu'on a pour les changer et les améliorer. Depuis que je suis jeune que je suis quand même dans la loupe du « fils de ». Jusqu'à l'âge de peut-être 15, 16 ou même, on va dire même 18 ans, je pense que je ne comprenais pas c'était quoi. Après la bataille, c'est là que j'ai comme réalisé « Okay la tabarnouche okay, c'est quand même pesant sur les épaules. Pis, toute ta vie tu l'as repoussé pis là tu es en train de réaliser que tu vivais avec ça tsé. »

« Peu importe que mon père soit Patrick Roy (...) mon père, je veux l'impressionner (...) Mon père, je l'aime et je l'admire. Mais, la journée qu'il va mourir, je n'aurai pas le feeling d'être soulagé. En fait, moi c'est là que ça se passe. Dans le sens que c'est là que je veux le faire et c'est là que je veux qu'il soit fier de moi. Pis je le sais qu'on avait une relation assez complexe quand j'étais jeune (...) c'était vraiment vraiment difficile entre nous et je suis tellement fier de voir ou qu'on est rendu et le respect qu'on a envers l'un et l'autre. »

« Ça faisait parti de la culture de hockey et de sport. Je pense même à l'école (...) moi je trouve ça ridicule que ça se faisait de même. Que c'est presque abusif et il y en a que c'est très abusif. Tsé il y avait comme un balai dans le cul tsé ça n'avait pas de bon sens ce qu'on a entendu. C'est vraiment rough ! Qu'on s'en parle là, je trouve ça plate, mais en même temps, je trouve ça magnifique parce qu'il faut que ça arrête. Ça ne sert à rien ! Il y a d'autres façons de connecter avec tes chums. Eille arrêtez, on est plus là ! On est en 2023 et c'est comme arrêtez ça là !  Je souhaite que de plus en plus, on soit capable de se parler comme ça pour qu'il y aille une meilleure évolution. Pour qu'on puisse vraiment arranger ça. Je trouve que la nouvelle génération des jeunes sont magnifique à quel point que ça s'exprime et à quel point que ça comprend beaucoup plus de choses que moi (...) Aujourd'hui, il y a des jeunes à 19 ans qui sont ben plus avancés que moi. »

« J'étais en train de me rendre malade de contenir la vraie personne. Mais ç'a été tough pour ma mère. Vraiment beaucoup. Elle, je m'en rappelle, la seconde que j'avais parlé de sa ben en fait, moi ça fait longtemps que j'ai avec ma mère que j'étais bisexuel pis je me rappelle, elle m'a dit « Voyons Jonathan, un toaster, ça va dans une plug » ou je ne sais pas quoi. Pis là j'essaye d'avoir une discussion avec ma mère pour expliquer que « Mom, aimer, ça n'a pas rapport avec une paire de seins ou whatever, ça rapport avec l'individu que tu es avec. Elle m'avait dit « Je pense que ta carrière est terminée tout ce que tu as travaillé pour » (...) pis ça démontre en fait les valeurs que les gens avaient dans cette époque-là de « on en parle pas trop, on fait attention à notre image » pis la réalité, c'est ça que j'ai dit à ma mère, j'ai dit « Mom, la seule affaire qui est importante, c'est que je sois heureux en ? » et elle a dit oui donc j'ai dit bon ben c'est ça. »