Les déclarations du ministre de la Santé, Christian Dubé, suscitent l'inquiétude de l'Association canadienne des médecins d'urgence. Il a souligné que de nombreuses personnes se rendaient aux urgences pour des raisons non urgentes, contribuant ainsi à la saturation des services d'urgence. Il suggère des alternatives telles que les pharmacies ou les cliniques pour désengorger les urgences.
Le Dr Michael Herman, urgentologue à l'Hôpital Queensway Carleton d'Ottawa, conteste les propos de M. Dubé. Selon lui, ces engorgements sont davantage attribuables à une mauvaise gestion des patients.
Diverses alternatives sont mises en place pour résoudre ce problème de saturation et assurer un traitement plus rapide aux patients. Des cliniques d'hiver ont été ouvertes, la ligne 811, la ligne pédiatrique et le Guichet d'accès à la première ligne sont disponibles. De plus, les patients peuvent utiliser un outil d'auto-soins en ligne ou consulter leur pharmacien.