Marie-Denise Pelletier se confie sur son burn-out et son enfance difficile

« C'est drôle hein, on veut le succès et on veut se faire aimer et puis quand ça nous tombe dessus, en tout cas quand moi ça m'est tombé dessus, je me suis rendu compte que j'ai un petit côté assez sauvage.

Mais j'étais très fatiguée aussi parce que c'était 200 shows par année dans ce temps-là, plus toutes les demandes d'interviews... écoute, j'ai fait un burn-out total. Un moment, je suis allé me cacher au centre Eastman. Je ne voulais plus sortir de là... j'étais vraiment à bout (...) toute la douleur de mon enfance, de tout ce que je portais en moi, de ma colère, de ma tristesse, de l'état dépressif de mon père que j'avais... écoute, toute toute toute a pété en même temps tu comprends!

Alors c'est sûr que la thérapie a beaucoup aidé... de parler et de dire les mots. On n'avait pas le droit de parler à la maison (lorsqu'elle était enfant). On avait le droit de chanter, mais pas de parler alors j'avais tellement de non-dits. Alors là j'ai mis le doigt sur tellement d'affaires. Je me suis comprise (...) alors ç'a été le début de la construction... de la reconstruction. »